Grâce à son succès 65-75 – le troisième consécutif – à Bâle samedi, le club bas-valaisan prend les commandes de la SB League.
Alors qu’il se traînait dans les bas-fonds du classement de SB League douze mois plus tôt, le BBC Monthey-Chablais vire en tête du championnat au sortir de la troisième journée.
A la faveur d’une victoire 65-75 sur le parquet de Starwings samedi, les Sangliers réussissent la passe de trois. Contrairement au week-end dernier à Nyon, les hommes de Patrick Pembele ont cette fois-ci eu plus de peine à imposer leur emprise sur le jeu dès l’entame de rencontre.
«On n’est pas bien rentré dans le match», relate le coach chablaisien. «On avait mis le focus défensif sur Williams, mais nous ne sommes pas parvenus à le couper. Nous n’étions sans doute pas assez concentrés.»
Vingt minutes ont suffi pour faire la différence
Menés 20-16 au terme du premier quart, les visiteurs ont renversé la partie durant les vingt minutes qui ont suivi. «On a été très appliqués défensivement et tout a changé pour nous offensivement. En enchaînant les stops défensifs, on s’est offert la possibilité de courir en attaque et de leur faire beaucoup de mal», apprécie Patrick Pembele.
Les 21 points inscrits par les jaune et vert après des pertes de balle des pensionnaires de Birsfelden en témoignent.
Lottie touché?
Largement en tête au moment d’aborder la fin de cette rencontre, les Montheysans ont ensuite quelque peu perdu le fil de leur rencontre. «On a commencé à gérer trop tôt et à jouer en marchant, soit exactement ce qui convient au jeu de Starwings. Il y a eu un peu trop de précipitation et de déchets, mais globalement, nous faisons un bon match.»
Un match entaché cependant par la probable blessure du virevoltant Jaizec Lottie. Après une petite alerte musculaire à la cuisse, l’arrière américain a poursuivi son match sans trop de douleur. «Mais il devra passer des examens en début de semaine pour que l’on soit au clair sur sa situation», insiste, en conclusion, son entraîneur.
Texte : Adrien Délèze, Le Nouvelliste / Photo : Clément Gilliéron